Working Capital (WC) und Working Capital Requirement (WCR): klare Definition und Erklärungen

FR et BFR : cours et définitions

Willkommen zu diesem neuen Kurs der Guide complet sur la gestion d’entreprise. Ici, nous allons apprendre les notions de Fonds de roulement (FR) et un Besoin en fonds de roulement (BFR), niveau débutants, avec pour objectif de nous initier aux rouages de la comptabilité générale et de la gestion d’entreprise.

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Nous avons appris dans le chapitre précédent en quoi consistait un Bilan comptable. Ici, nous allons exploiter ce fameux bilan afin de découvrir deux notions très importantes à comprendre en Unternehmensfinanzierung : le fonds de roulement, et le besoin en fonds de roulement.

Ce sont des termes que les banquiers, les financiers et les comptables comprennent très bien, et en tant que décideurs, vous serez susceptibles d’être amenés à vous expliquer sur ces ratios lors de votre vie professionnelle. C’est pourquoi il est très important de les intégrer et de les comprendre.

Emplois et ressources du bilan fonctionnel

Les notions de fonds de roulement et de besoin en fonds de roulement sont intimement liées à la compréhension du bilan comptable, et plus précisément à la notion d’équité de ce qu’on appelle le bilan fonctionnel d’une entreprise.

DER bilan fonctionnel ist ein relecture du bilan comptable classique, mais nous reviendrons en détails sur la définition précise d’un bilan fonctionnel, et sur la différence avec un bilan comptable.

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Différence entre Bilan comptable et Bilan fonctionnel

🧾 1. Le bilan comptable

  • Établi selon les normes comptables (PCG en France),
  • Classé par liquidité croissante à l’actif, et exigibilité croissante au passif,
  • Sert principalement à la comptabilité générale, à l’établissement du résultat, et aux obligations fiscales/juridiques.

📊 2. Le bilan fonctionnel

  • Représentation économique et financière de l’entreprise ;
  • Les postes sont reclassés selon leur fonction dans le cycle d’exploitation : investissement, exploitation, financement ;
  • Permet une analyse de la structure financière, de l’autonomie et de l’équilibre de l’entreprise.

Comment passer d’un bilan comptable à un bilan fonctionnel

Pour simplifier au maximum, le passage du bilan comptable au bilan fonctionnel se fait par reclassement des masses bilantaires, avec principalement :

  • l’actif immobilisé que l’on renomme généralement « Emplois stables » ;
  • les stocks et créances clients que l’on renomme « Emplois circulants » ou « Actif circulant » ;
  • la trésorerie ;
  • le capital social et les dettes financières de long terme que l’on renomme « Ressources stables » ;
  • les dettes fournisseurs que l’on renomme « Ressources instables » ou « passif circulant d’exploitation », qui sont donc censées financer au moins en partie l’actif circulant d’exploitation.

Dans le bilan fonctionnel, nous avons donc les emplois (qui correspondent à l’actif du bilan comptable) et les ressources (passif du bilan comptable). Pour bien saisir par la suite ce qu’est un fonds de roulement, il est important de rappeler qu’il y a une équité entre l’actif et le passif, et que le passif finance l’actif (donc en language de bilan fonctionnel, les ressources financent les emplois).

Nous avions vu cela dans le chapitre précédent, mais il est toujours bon de le rappeler à ce niveau d’apprentissage. En pratique, ce principe de passif qui finance l’actif se matérialise par la raison de vivre d’une entreprise et sur la façon dont elle fonctionne d’un point de vue financier.

En effet, une entreprise a pour but de générer des profits, et pour ce faire, elle va utiliser des capitaux (de l’argent mis à disposition par des associés par exemple) que l’on retrouve au passif et qui sont des ressources pour financer du matériel, des employés, des brevets, etc… que l’on retrouve à l’actif et qui sont donc des emplois.

La mise en branle des emplois a pour objectif de générer du profit, que l’on va ensuite placer au passif, dans les capitaux propres, sous forme de Nettoergebnis, et qui sera in fine reversé en dividendes aux actionnaires, ou remis dans l’entreprise.

Il y a donc là une sorte de cycle infini de l’argent qui circule dans l’entreprise, ce qui va nous amener aux notions de fonds de roulement et au besoin en fonds de roulement. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, nous allons tout d’abord apprendre à classer les comptes selon qu’ils relèvent du cycle d’exploitation (c’est-à-dire tout ce qui circule à court terme dans l’entreprise dans le cadre de son activité courante) ou du long terme (c’est-à-dire les éléments durables liés aux investissements, aux financements stables et à la structure de l’entreprise).

Passif : ressources à court terme et à long terme du bilan

Dans le passif du bilan, on distingue deux types de ressources. D’une part, le capital social, apporté par les associés d’une entreprise, et d’autre part, les dettes, qui sont principalement des crédits accordés par les banques, mais aussi des dettes fournisseurs par exemple.

Concernant la distinction entre Capital social et dettes par le crédit, beaucoup d’entrepreneurs parlent de développement par les levées de fonds (donc en faisant rentrer des actionnaires dans l’entreprise, donc dans le capital social) ou par l’endettement (via un organisme de crédit qu’il faudra donc rembourser, avec les intérêts).

Lorsqu’un chef d’entreprise souhaite s’endetter afin de financer son développement et profiter de ce qu’on appelle l’effet de levier (notion que l’on abordera dans les prochains contenus du guide), la banque va analyser la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes (la solvabilité). Cette analyse financière peut entraîner des refus, et les raisons sont souvent incomprises des entrepreneurs. C’est justement la raison d’être de ce guide, qui a pour but de vulgariser la finance d’entreprise et d’apporter des réponses et potentiellement des solutions à ce genre de problème.

Pour revenir au passif, on distingue donc le capital social, qui constitue une ressource de long terme apportée par les associés, et les dettes, qui se décomposent à la fois en ressources de long terme, et à la fois en ressources de court terme. Elles incluent :

  • des ressources stables ou ressources de long terme ou encore capitaux permanents, comme les emprunts bancaires à moyen ou long terme ;
  • ou des ressources instables ou ressources de court terme, comme les dettes fournisseurs, les dettes fiscales et sociales, ou encore les facilités de trésorerie (type découvert bancaire).

Les ressources à court terme sont ce qu’on appelle du passif circulant (fournisseurs, charges sociales, TVA due…). Elles sont instables ou de court terme par nature car elle n’ont pas vocation à s’inscrire dans la durée sur plusieurs années, contrairement au capital social ou aux crédits bancaires par exemple. Si l’on prend les dettes fournisseurs, on comprend qu’il s’agit de commandes passées auprès de fournisseurs qu’il faudrait régler relativement rapidement.

Il est donc primordial à ce stade de comprendre qu’il y a d’un côté le capital social et une partie des dettes qui constituent les ressources dites stables, Und d’un autre côté principalement les dettes fournisseurs ainsi que les dettes fiscales et sociales qui constituent les ressources instables. C’est précisément cette distinction qui va nous permettre de calculer et de comprendre ce qu’on appelle le fonds de roulement.

Emplois stables et instables du bilan fonctionnel

Ensuite, dans le bilan fonctionnel, l’actif est désigné comme nous l’avons dis un peu plus tôt par ce qu’on appelle les « emplois », qui rassemblent ce que l’entreprise fait de ses ressources, dans quoi elle investit. Autrement dit, les emplois désignent ce que fait l’entreprise de son argent.

Tout comme c’était le cas au Passif, on distingue deux grandes catégories d’emplois à l’actif :

Les emplois stables (ou immobilisations) : ce sont des investissements durables, destinés à rester dans l’entreprise pendant plusieurs années. On y trouve par exemple :

  • Le fonds de commerce
  • Les machines, équipements, véhicules
  • Les brevets, logiciels, bâtiments…

🔁 Les emplois instables (ou actif circulant) : ce sont des éléments à cycle court, qui changent régulièrement :

  • Le stock de marchandises ou de matières premières
  • La trésorerie disponible (en banque ou en caisse)
  • Les créances clients (ce que doivent les clients à l’entreprise)

Reprenons l’exemple tiré du dernier exercice du cours précédent sur le bilan comptable pour bien comprendre la distinction entre le stable et l’instable :

ACTIF PASSIF
Geschäftsfonds : 10 000 €
Machine : 5 000 €
Aktienkapital : 10 000 €
Emprunt bancaire : 5 000 €
Marchandises (stock) : 4 000 €
Banque : 3 000 €
Dette fournisseur : 3 000 €
Total actif : 22 000 € Total passif : 22 000 €

Elemente stables (long terme)

Elemente instables (court terme)

Maintenant que nous avons saisi la distinction subtile entre ressources stables et instables, et emplois stables et instables, nous allons pouvoir définir ce qu’est un fond de roulement.

Le fond de roulement (FR) : c’est quoi ?

Avant d’aller plus en avant et de vulgariser ce que peut signifier le fond de roulement, reprenons tout d’abord la définition générique et le mode de calcul :

Le fonds de roulement (FR) est la différence entre les ressources stables (aussi appelées capitaux permanents) et les emplois stables (ou actifs immobilisés).

Fonds de roulement = Ressources stables – Emplois stables

Mais alors que représente le chiffre issu de ce calcul ? En quoi la différence entre les ressources stables et les emplois stables nous apporte une information sur la santé financière d’une entreprise ?

En fait, le résultat de cette différence (Ressources stables – Emplois stables) correspond à une marge de sécurité financière, que je vais décortiquer de façon très progressive afin que le concept soit bien compris :

  • Le FR est une valeur (que l’on espère positive) et qui est le surplus disponible de ressources longues (capital social, réserves, emprunts à long terme…) une fois les investissements durables financés (machines, fonds de commerce, locaux, etc.) ;
  • Donc jusque là, on comprend qu’il s’agit de la différence entre les ressources stables (au passif) et les emplois stables (à l’actif). Comme les ressources stables financent les emplois stables, la différence restante (que l’on espère positive) est donc un surplus financier.
  • Cette marge de sécurité financière – que l’on appelle le Fonds de roulement – permet alors à l’entreprise de financer une partie de l’actif circulant (les fameux emplois instables), comme les stocks, les créances clients, ou encore la trésorerie.
  • Dis autrement, lorsqu’une entreprise achète des marchandises, ou attend des règlements de la part des clients, les montants relatifs à ces enjeux sont situés dans l’actif circulant, et ce besoin de financement (pour acheter les marchandises ou pour pallier à l’attente d’un règlement de la part d’un client) constitue un manque qui doit être compensé, donc financé par le surplus qui est dégagé par le fonds de roulement.
  • Maintenant qu’on a dit ça, il est très important de préciser que l’actif circulant est normalement déjà en partie financé par le passif circulant (les fameuses dettes de court terme, typiquement les dettes fournisseur). En effet, si par exemple on achète des marchandises, on dispose en général d’un délai fournisseur qui nous permet donc de disposer de ces marchandises. Et bien ce délai fournisseur va permettre de financer en quelque sorte cet achat, le temps que l’entreprise revende ces marchandises au client final, en faisant si possible une plus-value.
  • Toutefois, en pratique, le passif circulant (les dettes fournisseurs principalement) ne permet pas de financer en totalité l’actif circulant, particulièrement si l’entreprise achète beaucoup de marchandises, et qu’elle met du temps à les revendre (pour prendre un exemple très simple).
  • Comme le passif circulant ne suffit pas à financer la totalité de l’actif circulant, c’est précisément le Fonds de roulement (qu’on espère suffisant) qui va venir couvrir le reste à financer.

Donc pour résumer, les ressources instables au passif du bilan (comme les dettes fournisseurs notamment, qui sont par essence des dettes de court termes) sont déjà censées financer les emplois instables. Mais comme cela ne suffit généralement pas, notamment lorsque l’entreprise a une activité en croissance ou qu’elle est très active, on compte sur le fonds de roulement pour compenser le « reste à financer », Und ce « reste à financer » est justement le Besoin en fonds de roulement, ce qui nous amène au point suivant.

Le Besoin en fonds de roulement (BFR)

Le Besoin en fonds de roulement (BFR) se calcule comme suit :

BFR = Emplois circulants – Ressources circulantes

Il représente la somme dont l’entreprise a besoin pour financer son actif circulant (les emplois instables), déduction faite des ressources circulantes.

En effet, nous avons dit juste avant que les ressources instables ne suffisent généralement pas à financer les emplois instables. Et ce « manque » se matérialise justement par le Besoin en fond de roulement, donc l’argent qui manque pour financer les emplois instables, et que le Fond de roulement (ce qui reste des ressources de long terme une fois qu’elles ont couvert les emplois stables) va financer.

Autrement dit, une entreprise saine doit idéalement avoir un fonds de roulement ≥ BFR, pour pouvoir financer ce BFR, tout simplement.

Et enfin, ce qui va rester lorsque le fond de roulement aura fini de financer le besoin en fond de roulement, sera tout simplement de l’argent « en plus », qui pourra alors constituer ce qu’on appelle la trésorerie nette.

Schéma d’un bilan avec Fonds de roulement positif

Bilan avec fonds de roulement positif : le FR couvre le BFR et dégage une trésorerie nette
Bilan avec fonds de roulement positif : le FR couvre le BFR et dégage une trésorerie nette

Prenez le temps de lire et relire le schéma ci-dessus, et prenez conscience que la taille des blocs a toute son importance dans l’équilibre du bilan, et dans la compréhension des masses bilantaires d’un bilan fonctionnel.

Comme nous pouvons le voir dans ce schéma :

  • une partie des emplois instables est couverte par les dettes à court terme (comme les dettes fournisseurs par exemple) ;
  • ce qui reste constitue le Besoin en fonds de roulement, qui est bien financé par le Fonds de roulement, ce qui est financièrement sain ;
  • Ce fonds de roulement est suffisamment élevé pour générer de la trésorerie en plus, qui correspond donc logiquement à la différence entre le BFR et le FR ;
  • Vous remarquerez que les masses bilantaires sont bien équilibrées, avec un FR qui est égal au BFR + la trésorerie nette, et un actif et un passif qui sont égaux.

Schéma d’un bilan avec Fonds de roulement négatif

Schéma avec Fonds de roulement négatif
Schéma avec Fonds de roulement négatif

Dans le schéma ci-dessus, on peut voir le cas d’un bilan dont le FR ne suffit pas à couvrir le cycle d’exploitation de l’entreprise (l’actif circulant) :

  • L’entreprise a augmenté substantiellement ses stocks de matières premières ou de marchandises, peut-être en prévision d’une hausse de la demande ou de ruptures d’approvisionnement.;
  • Le montant des créances clients a également augmenté, signe d’un rallongement des délais de règlements ;
  • En revanche, les dettes fournisseurs n’ont pas augmenté en proportion, donc l’entreprise a peut-être été contrainte de « régler trop tôt » en quelque sorte ses fournisseurs ;
  • Résultat : le FR est inférieur au BFR, donc il n’est pas suffisant pour couvrir le cycle d’exploitation de l’entreprise, ce qui entraîne théoriquement une trésorerie négative, d’où le découvert bancaire au passif afin d’équilibrer le bilan.
  • L’entreprise subit donc une tension de trésorerie.

On pourrait interpréter ce cas comme une croissance mal anticipée de l’entreprise. Elle a procédé à des achats importants de matière premières ou de marchandises, ou elle s’est développée trop rapidement, sans compenser cet accroissement d’activité par :

  • une négociation de délais fournisseurs plus longs,
  • une accélération des encaissements clients,
  • une gestion des stocks plus tendue,
  • ou encore un financement externe, par crédit bancaire ou augmentation de capital (dettes de long terme).

Bien entendu, cette lecture reste purement théorique, mais elle illustre un cas fréquent chez bon nombre d’entrepreneurs impatients : la croissance non maîtrisée et non financée, qui peut conduire à des difficultés de trésorerie alors même que l’activité progresse, ce qui est dommage. Et cela peut entraîner une faillite si subitement, l’entreprise doit faire face à un coup dur non prévu. Prendre conscience de ces mécanismes aide le dirigeant ou le manager à anticiper ces tensions, à piloter plus sereinement les cycles d’exploitation, et au moins à agir en conscience lorsqu’il prend des risques. C’est tout l’intérêt de ce guide, qui j’espère en aidera plus d’un.

Comme vous pouvez le constater, ces notions de Fonds de roulement et de Besoin en fonds de roulement sont liées au développement d’une entreprise, mais aussi aux délais de règlements accordés au clients, et aux délai de règlements accordés par les fournisseurs. En fonction de ces délais, l’entreprise sera plus ou moins exposée à une tension de trésorerie, et à un BFR plus ou moins élevé. Ce thème sera abordé dans les chapitres suivants, consacrés notamment à l’anticipation de l’activité et aux délais fournisseurs.

Mais avant d’aborder cela, nous allons illustrer ces notions de FR, BFR et Trésorerie nette par des exemples simples et pratiques.

Exemple de calcul de FR, BFR et Trésorerie nette

Reprenons le même cas tiré du cours précédent sur le bilan comptable pour bien comprendre ces notions de Fonds de roulement et de Besoin en fonds de roulement :

ACTIF PASSIF
Machine : 5 000 € Capital social : 10 000 €
Caution versée : 1 000 € Emprunt bancaire : 5 000 €
Stock de matières : 2 000 € Dette fournisseur : 1 000 €
Créances clients : 3 000 €
Banque : 5 000 €

Légende :

  • Emplois stables
  • Emplois instables
  • Ressources stables
  • Ressources instables

A partir de ce bilan, essayez de calculer :

  • Le FR
  • Le BFR
  • Et la Trésorerie nette.

Et comparez avec les résultats ci-dessous.

Calculs détaillés à partir de ce bilan :

  • Ressources stables (Capital social + Emprunt bancaire) = 10 000 € + 5 000 € = 15 000 €
  • Emplois stables (Machine + Caution versée) = 5 000 € + 1 000 € = 6 000 €
  • ➡ Fonds de roulement (FR) = 15 000 € – 6 000 € = 9 000 €
  • Emplois instables (Stocks + Créances clients) = 2 000 € + 3 000 € = 5 000 €
  • Ressources instables (Dette fournisseur) = 1 000 €
  • ➡ Besoin en fonds de roulement (BFR) = 5 000 € – 1 000 € = 4 000 €
  • ➡ Trésorerie nette = FR – BFR = 9 000 € – 4 000 € = 5 000 €

Cette trésorerie nette de 5 000 € correspond bien au montant figurant à l’actif en banque. Cela confirme que :

  • L’entreprise dégage un fonds de roulement positif (elle dispose d’un excédent de ressources longues),
  • Ce FR couvre son besoin en fonds de roulement,
  • Elle dégage donc une trésorerie nette positive, signe d’une bonne santé financière.

Le FR et le BFR en conclusion

Parce que la répétition permet de mieux saisir les notions, voici un récapitulatif du Fonds de roulement et du Besoin en fonds de roulement.

Le fond de roulement (FR) correspond à la différence entre les capitaux permanents de l’entreprise (donc les ressources financières de long terme de l’entreprise) et l’actif immobilisé (donc les emplois de long terme de l’entreprise, c’est-à-dire les montants qui ont été investis par l’entreprise grâce aux ressources pour tout ce qui concerne le long terme de l’entreprise).

Cette différence matérialise ainsi le montant disponible provenant du long terme mais qui peut être utilisé pour financer l’activité de court terme de l’entreprise, que l’on appelle également l’actif circulant, et qui correspond au cycle d’exploitation de l’entreprise (donc l’achat de matières premières, le stockage, les créances clients, etc…).

Le besoins en fonds de roulement est une notion de court terme opposée à celle du fonds de roulement puisqu’elle représente le montant de trésorerie nécessaire pour exploiter l’entreprise : elle indique la somme d’argent mobilisée par les stocks de l’entreprise ou par les créances clients, déduction faite des dettes fournisseurs, et qui n’est donc pas disponible.

🔎 Exercice 1 : Compréhension du déséquilibre

Une entreprise présente les éléments suivants à son bilan :

  • Stocks : 50 000 €
  • Créances clients : 70 000 €
  • Dettes fournisseurs : 40 000 €
  • Capitaux permanents : 100 000 €
  • Actif immobilisé : 85 000 €
1. Calcule le fonds de roulement (FR) :
2. Calcule le besoin en fonds de roulement (BFR) :
3. Calcule la trésorerie nette (TN) :
4. Interprète la situation financière :
Réponses :1. FR = 100 000 – 85 000 = 15 000 €
2. BFR = 50 000 + 70 000 – 40 000 = 80 000 €
3. TN = FR – BFR = 15 000 – 80 000 = -65 000 €
4. L’entreprise a une trésorerie négative car le BFR excède le FR. Elle est probablement en difficulté de financement à court terme.


📊 Exercice 2 : Interprétation de croissance

Une entreprise enregistre une forte augmentation de son chiffre d’affaires sur 6 mois. Elle décide de :

  • Doubler ses achats de marchandises (stockées avant revente)
  • Conserver les mêmes délais de paiement fournisseurs
  • Accorder 30 jours de délai de paiement à ses clients au lieu de 15 jours auparavant
1. Quel impact sur le BFR ?
2. Quel impact sur la trésorerie nette si le FR reste inchangé ?
3. Deux solutions pour corriger le déséquilibre sans réduire l’activité :

Réponses :
1. Le BFR augmente car les stocks augmentent et les créances clients aussi (délai plus long).
2. Si le FR ne change pas, la trésorerie nette diminue : risque de tension de liquidité.
3. Solutions possibles :
– Financer une partie du BFR par un découvert ou une ligne de crédit
– Réduire le délai client ou améliorer le recouvrement
– Négocier des délais fournisseurs plus longs


🧠 Exercice 3 : Analyse d’un schéma

Tu observes un schéma de bilan où :

  • Actif immobilisé = 90 000 €
  • Capitaux permanents = 100 000 €
  • Stocks + Créances clients = 80 000 €
  • Dettes fournisseurs = 30 000 €
  • Découvert bancaire au passif : 10 000 €
1. Quelle est la valeur du FR ?
2. Quelle est la valeur du BFR ?
3. Le schéma est-il cohérent ? Justifie.
4. Quelle interprétation économique en tires-tu ?
Réponses :
1. FR = 100 000 – 90 000 = 10 000 €
2. BFR = 80 000 – 30 000 = 50 000 €
3. Oui, c’est cohérent. Le FR est insuffisant pour financer le BFR, donc la trésorerie est négative
4. L’entreprise est en situation de sous-financement du cycle d’exploitation. Elle a recours à un découvert pour combler l’écart.

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